Pourquoi une esthéticienne devrait-elle investir dans les nouvelles technologies ? C’est la question que nous avons posée aux principaux acteurs du marché. Alexandre Lambert, président de Bloomea, se prête à l’exercice.
Alexandre Lambert : « Le monde évolue et les consommateurs sont à la recherche de nouveautés et de résultats. A ce jour, les technologies convergent vers cette tendance. Ces cinq dernières années, le skin device a pris un essor incommensurable, et c’est encore plus vrai avec la crise sanitaire que nous vivons. Aujourd’hui, l’esthéticienne est attaquée de toute part : les salons de coiffure et les grandes chaînes proposent de l’esthétique, des personnes sans diplôme aussi…
La spécialisation, la clé de la rentabilité
Pour prospérer et être rentable, l’esthéticienne doit donc être capable de se spécialiser et de renouveler son offre. C’est ce que permet l’appareillage pour l’épilation définitive, mais aussi les deux principales thématiques du marché de l’esthétique que sont l’anti-âge et la minceur : des soins qui touchent à la peau et qui apportent des résultats visibles et concrets permettant de fidéliser la clientèle. Le concept hybride de Bloomea, qui associe machine et application de cosmétique, peut être aussi un levier de vente de produits additionnels pour maintenir et optimiser les résultats. L’avenir de l’esthétique, et celui de l’esthéticienne, passent désormais par un autre chemin, celui de la technicité et de l’expertise. Le mouvement est en marche. Il y aura celles qui le prennent, et les autres… «
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