Pourquoi une esthéticienne devrait-elle investir dans les nouvelles technologies ? C’est la question que nous avons posée aux principaux acteurs du marché. José Flotats, directeur de Corpoderm, se prête à l’exercice.
José Flotats : “Ma première réponse à cette question est de toute évidence la performance des résultats qu’offrent les nouvelles technologies. Cette valeur ajoutée permet à l’esthéticienne de facturer ses soins plus chers, et donc d’augmenter sa rentabilité.
Élargir son portefeuille clients
Il existe aujourd’hui une demande de la part du grand public. Investir dans les nouvelles technologies permet aussi le moyen de capter une nouvelle clientèle en recherche de traitements autres que la simple épilation. Grâce à des technologies précises et bien utilisées, on peut résoudre certaines problématiques qu’il n’est pas possible de traiter avec la main. Par exemple, seule une technique électromagnétique ou d’ultrasons peut opérer une action biochimique dans le corps. Les technologies facilitent aussi le travail de l’esthéticienne et lui font gagner un temps précieux.
Et gagner en rentabilité
Comme la réglementation française avait jusqu’ici freiné l’essor de ce marché dans l’hexagone, nous avons pu observer ce qui se faisait chez nos voisins. Le constat est sans appel : les centres esthétiques qui fonctionnent sont ceux qui proposent des soins de haute technologie, de préférence mains libres. Donc pour rester compétitif, l’institut doit proposer des soins dont la valeur ajoutée en termes de résultats et rentabilité est indiscutable. C’est un discours certes brutal, mais c’est la logique du marché.”
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