Identifier la problématique minceur de votre client est la base de votre savoir-faire d’esthéticienne. Savoir précisément quelle technologie utiliser pour obtenir les résultats les plus performants vous hissera au niveau d’experte. Nos explications.
Il existe une architecture des tissus décrite par le Docteur Guimberteau, chirurgien spécialisé dans la chirurgie esthétique, dont les travaux ont mis en évidence la continuité des tissus, depuis l’os jusqu’à l’épiderme. Le corps est un tout, formé de cette continuité de tissu conjonctif dans lequel « baignent » des organes, des muscles, des vaisseaux, des nerfs, des fibres et des cellules. Il ne s’appréhende que dans l’espace et en mouvement. Et c’est justement ce manque de mouvement des tissus, comme celui lié aux muscles qui génèrent les troubles inesthétiques de la silhouette. Quand on parle minceur, nous devons donc opter pour des solutions qui redonnent le mouvement afin de réactiver ses capacités de synthèse, d’élimination et de drainage. Bref, il faut agir sur tous les éléments ayant subi des transformations liées au temps qui passe, aux mauvaises habitudes de vie (« malbouffe » et manque d’exercice).
Connaître et reconnaître les cibles minceur
Le temps qui passe, la pesanteur, les habitudes de vie, la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, les épisodes de la vie féminine (grossesse, ménopause, etc.) abîment l’architecture de la silhouette avec des conséquences qui se traduisent par des bourrelet graisseux, de la rétention d’eau, une peau relâchée et distendue et de la cellulite. Aux transformations du tissu conjonctif s’ajoutent celles du tissu musculaire, conséquences du manque de muscles et du manque d’activité physique.
Identifier et agir
Pour réparer, il faut connaître l’état des dommages. Un bilan s’impose afin d’identifier les cibles et d’agir en proposant les solutions minceur adaptées. Celles-ci ont évolué et intègrent désormais une dimension holistique. Plutôt que d’envisager des actions isolées, l’objectif est d’améliorer la silhouette dans sa globalité, ce qui nécessite de regarder l’architecture de la personne comme un tout.
Proposer des technologies minceur adaptées
Nous distinguons ici deux approches : une action locale ciblée sur une problématique identifiée et une action globale qui prend en compte l’architecture de la silhouette dans sa totalité.
Actions locales
Technologie : exposition d’une zone graisseuse du corps à une température inférieure à 5°C pendant au moins 40 minutes.
Objectif : diminuer de façon ciblée le panicule adipeux.
- Ultrasons et infrarouge
Technologie : augmentation de la chaleur, de la vascularisation et de l’afflux sanguin.
Objectif : action ciblée pour améliorer l’aspect de peau (relâchement et aspect cellulitique) et diminuer le volume graisseux. Ces techniques sont basées sur la croyance que la chaleur fait « fondre » la graisse (effet sauna : je mincis sans rien faire).
- Pressothérapie
Technologie : pressions étagées et rythmées pour relancer les circulations de retour.
Objectif : drainer les membres inférieurs, les chevilles empâtées, les genoux globuleux, et les tissus variant de volume au cours de la journée et en l’absence d’activité physique.
- Radiofréquence
Technologie : courant électrique favorisant l’action cellulaire.
Objectif : exercer une action localisée sur les fibroblastes afin de favoriser la synthèse du collagène et raffermir la peau. La production de chaleur améliore la vascularisation sur la zone ciblée.
- Électrostimulation et champs électromagnétiques
Technologie : les champs électromagnétiques provoquent des contractions musculaires. C’est un mouvement involontaire et artificiel.
Objectif : galber de façon ciblée une région du corps. Le manque de mouvements volontaires ne remplace pas une activité physique d’endurance. Le renforcement musculaire localisé n’a pas d’action sur la lipolyse globale du corps.
Actions globales
- Appareils à aspiration
De la vacuothérapie (simple ventousage) censée stimuler les tissus jusqu’à la technique du palper-rouler mécanique (un pli de peau soulevé et mécanisé pour le modifier), les techniques de massage mécanique se proposent de relancer les échanges dans les tissus figés.
- Stimulation mécanique de l’architecture des tissus
Basée sur une meilleure connaissance de l’architecture intime des tissus à traiter, elle permet de travailler la silhouette dans son ensemble, tout en ciblant les zones qui en ont le plus besoin. En associant des stimulations mécaniques dosées, ciblées et respectueuses des tissus traités, cette technologie restaure l’architecture de la silhouette en améliorant les points endommagés. L’action sur les tissus enclenche des réactions en cascade : défibrosage, stimulation de la lipolyse, drainage des fluides et raffermissement cutané. Ceci dans un contexte de reprise d’activité physique (activité d’endurance ou activité basée sur la méthode d’interval training) pour brûler les graisses et de renforcement musculaire pour galber telle ou telle région du corps.
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